jeudi 7 novembre 2013
JOURNEE INTERNATIONALE DE L’ECRIVAIN AFRICAIN- L’ombre de Ghislaine Dupont et de Claude Verdon a plané sur la 26ème édition
L’actualité au nord-Mali marquée par l’assassinat de Ghislaine Dupont et de Claude Verlon s’est invitée dans le discours de l’ambassadeur du Mali au Sénégal. Lequel s’en est pris aux « Djihadistes » qui continuent de semer la terreur dans la partie nord du Mali. Après avoir pillé et brûlé les manuscrits de Tombouctou, patrimoine universel de l’humanité, ces derniers ont commis l’irréparable en tuant deux envoyés spéciaux de RFI à Kidal, au nord-ouest du Mali. Un acte que regrette du reste l’ambassadeur du Mali au Sénégal, Moulaye Ali Khalil Ascofaré. Lequel se dit « meurtri » et dénonce l’attitude de ces personnes qui se revendiquent de l’Islam.
Le Mali est l’invité d’honneur de la 26ème édition de la Journée internationale de l’écrivain africain. Une occasion saisie par son ambassadeur basé au Sénégal pour demander au président de la République de restaurer l’amphithéâtre de l’école William Ponty de Sébikotane, qui connaît un état de délabrement très avancé. D’après Moulaye Ali Khalil Ascofaré, cette institution qui a formé plusieurs cadres Africains ne méritent pas un tel sort.
Ismaïla CAMARA
JOURNEE INTERNATIONALE DE L’ECRIVAIN AFRICAIN-« L’Afrique n’est pas démunie, mais elle est désunie », déclare l’écrivain Cheikh Hamidou Kane
Cheikh Hamidou Kane est formel. « L’Afrique n’est pas démunie, mais elle est désunie », regrette l’auteur de « l’aventure ambiguë ». Ce manque d’unité des peuples, explique en grande partie, la fragilité économique du continent, selon lui.
En tant que parrain de la 26ème édition de la Journée internationale de l’écrivain africain, il a fait l’éloge des langues nationales. Celles-ci doivent être enseignées « de la maternelle au secondaire » pour un foisonnement d’écrivains de qualité, suggère l’auteur de « Les gardiens du temple », Cheikh Hamidou Kane.
Le parrain de cette édition n’a pas manqué de formuler « une prière pour la sauvegarde de la communauté et pour l’enracinement des peuples africains ».
Cheikh Hamidou Kane a salué la « combativité », la « pugnacité » et les «qualités intellectuelles» de la première ministre, Aminata Touré.
Ismaïla CAMARA
JOURNEE INTERNATIONALE DE L’ECRIVAIN AFRICAIN-« Le gouvernement va tout faire pour rendre opérationnel le fonds d’aide à l’édition », dixit Aminata Touré
L’écrivain Cheikh Hamidou Kane a l’honneur. L’auteur de « l’aventure ambiguë » et de « les gardiens du temple » a été célébré par les écrivains du continent à l’occasion de la 21ème édition de la journée internationale de l’écrivain africain. La cérémonie d’ouverture, qui a vu la présence de plusieurs écrivains venus des quatre coins d’Afrique, a eu pour cadre le siège de l’Association des écrivains du Sénégal, dénommé « Keur Birago ».
La première ministre, Aminata Touré, a axé l’essentiel de son discours sur le thème de cette présente édition : « Littérature et droit de l’homme ». Ce sujet va de pair avec les valeurs universalistes du parrain de cette édition, l’écrivain Sénégalais Cheikh Hamidou Kane, souligne Aminata Touré.
Faisant allusion à l’immensité de son œuvre qui lui vaut la reconnaissance de ses pairs, Aminata Touré dira que «l’Afrique littéraire fête non pas le gardien du temple, mais le géant du temple ». Pour celui qui n’a pas fini d’écrire les plus belles pages de la littérature du continent, l’Etat lui voue sa reconnaissance. « Vous faites la fierté de l’Afrique, vous êtes un porte-étendard de la culture africaine », fait remarquer, la première ministre, Aminata Touré.
Devant l’assistance composée essentiellement d’hommes et de passionnés de culture, Aminata Touré a tenu à rassurer les acteurs du monde littéraire en soutenant que « le gouvernement va tout faire pour rendre opérationnel le fonds d’aide à l’édition ». Le gouvernement va également s’engager à ce que la loi sur le droit d’auteur et celle sur le statut de l’artiste soient appliquées pour un épanouissement des acteurs et du développement de l’industrie culturelle, ajoute en substance la première ministre.
Ismaïla CAMARA
samedi 2 novembre 2013
CONDAMNATION DU JOURNAL « LE QUOTIDIEN » POUR DIFFAMATION - Sérénité et fermeté règnent en maître chez les journalistes
Le couperet est tombé hier. Le « Quotidien » est condamné à un mois de prison ferme. Une peine assortie d’une suspension pour trois mois. Le journal doit aussi verser 10 millions de dommages et intérêts. Au lendemain de ce jugement, les journalistes du « Quotidien » restent sereins et espèrent que l’affaire les opposant à Me Alioune Badara Cissé, ex-patron de la diplomatie sénégalaise, sera rejugée.
Un endroit paisible où il fait bon vivre à quelques encablures de BCEAO plage. De loin un immeuble niché au cœur de ce quartier plutôt résidentiel de la cité « Djily Mbaye ». A première vue, rien n’attire l’attention du visiteur. A l’entrée de ce bâtiment se trouve un vigile qui monte la garde. Nous sommes bien devant les locaux du Groupe Avenir Communication qui édite le journal « Le Quotidien ». Après quelques salamalecs, nous déclinons nos identités et donnons les raisons de notre présence sur les lieux. Un coup de fil. Et, c’est parti. Le vigile, qui fait aussi office de standardiste, nous invite à patienter à la salle d’attente où nous accueille une dame au sourire affable qui nous fait signe de prendre place. Ici, tout est calme. Rien ne montre que la principale publication de cette société de communication est condamnée pour diffamation dans l’affaire l’opposant à Alioune Badara Cissé, ancien ministre des Affaires étrangères et , de surcroît, coordonnateur de la principale formation politique au pouvoir, l’APR.
Après quelques minutes d’attente, la dame se trouvant derrière le comptoir nous fait signe de rejoindre la rédaction du journal « Le Quotidien » au niveau du premier étage. Hormis les ouvriers qui réfectionnent une partie de l’immeuble et repeignent les murs en blanc, l’endroit est presque désert. Assis devant son ordinateur, dans son bureau assez spacieux qu’il partage avec le directeur de publication parti en reportage, le coordonnateur du journal nous reçoit dans une ambiance bon enfant. Serein dans une voix saccadée, Mamadou Ticko Diatta déclare qu’ « il n’y a pas de problème. C’est une décision de justice comme les autres. » N’empêche, il tient à préciser qu’ « ils ont saisi leur avocat pour qu’il fasse opposition à cette décision de justice prononcée mercredi». « L’avocat fera le nécessaire par rapport à ce dossier », poursuit-t-il.
Au journal « Le Quotidien », le travail ne s’est pas arrêté. Tout au contraire, il continue comme si de rien n’était. La traditionnelle réunion de rédaction s’est tenue à 11 heures comme à l’accoutumée. Les reporters des différents services sont sur le terrain pour couvrir les sujets de reportage. Et pour cause, le journal va paraître vendredi dans les kiosques car « la mesure n’est pas exécutoire dès l’instant que la défense fait opposition à la décision du tribunal correctionnel de Dakar », renseigne Mamadou Ticko Diatta. Lequel soutient que ses deux confrères (Mamadou Biaye, ex- directeur de publication et David Bastien, ancien stagiaire français et auteur de l’article incriminé) qui ont été condamnés à un mois de prison ferme l’ont été « par défaut c’est-à-dire les prévenus n’ont pas été à la barre. Par conséquent, le tribunal sera obligé de rejuger ce dossier. » C’est pourquoi le journal sera dans les kiosques « puisqu’il n’y a pas péril en la demeure », fait remarquer le coordonnateur du journal « Le Quotidien ».
La sérénité est aussi de mise chez Gilles Arsène Tchedji, chef du service Culture du journal « Le Quotidien ». D’après lui, « Le Quotidien » va faire appel pour rejuger cette affaire. « Le Quotidien » n’a pas « dit son dernier mot. » clame-t-il. Pour autant, il s’affaire autour des sujets qui seront traités dans les pages culture de l’édition de ce vendredi.
Fidèle au poste, Amath Kane dit qu’il n’a pas de souci à se faire. Le chef du service Politique épluche les sujets de reportage et autres papiers qui vont occuper une bonne place dans le numéro de ce vendredi. Son collègue Bocar Sakho dit préparer cette édition « sans stress ». D’ailleurs, le patron du service Actu –Société tente de rassurer Bastien David avec qui il discute sur le réseau social « Facebook ». Mis au parfum de la sentence qui est tombée mercredi soir, l’ancien stagiaire du journal « Le Quotidien » dont l’article est à l’origine de la condamnation du journal de Madiambal Diagne, veut s’assurer que la mesure judiciaire n’est pas effective. « Il est rassuré puisque le jugement est suspensif », soutient mordicus Bocar Sakho. Une inquiétude qui se justifie chez son collègue rentré à Paris depuis deux mois au regard de la peine infligée par les juges du correctionnel.
Ismaïla CAMARA
INSTALLATION DU NOUVEAU DIRECTEUR GENERAL DE LA POLICE NATIONALE- Rigueur et discipline : les deux armes d’Anna Sémou Faye
La Directrice générale de la police sénégalaise a été installée mardi dans ses nouvelles fonctions à l’école nationale de police devant un parterre essentiellement composé de représentants du gouvernement, des services de sécurité, de parents et de proches. Ces nombreux convives ont tenu à assister à cet évènement marquant l’avènement d’une femme à la tête de la police.
Anna Sémou Faye a eu les honneurs de la République. Képi bien vissé sur sa tête, impeccable dans sa mise, celle qui a remplacé le commissaire Abdoulaye Niang à la DGPN a officiellement endossé sa tenue de patronne de la police sénégalaise.
Droite dans ses bottes, Anna compte mettre son règne sous le sceau de la discipline et de la rigueur. Pour ce faire, la commissaire divisionnaire de classe exceptionnelle veut une police de proximité, laquelle sera plus proche des populations pour veiller à leur sécurité aussi bien à l’intérieur du territoire national qu’à nos frontières.
Celle qu’on qualifie de « dame de fer » sait que la tâche qui lui revient ne sera pas du tout aisée. C’est pourquoi, elle demande aux forces de l’ordre d’être engagées dans leurs différentes missions afin de garantir la sécurité des personnes et des biens.
Mais pour réussir une telle mission, Anna Sémou Faye est d’avis qu’il faut accorder plus de moyens à la police. En outre, elle exige du gouvernement une revalorisation des conditions d’existence des forces de police en relevant le statut de la police.
Prenant la parole à son tour, le premier flic du Sénégal dira que : « L’histoire retiendra qu’elle est la première femme à être installée à ce poste. » Le Général Pathé Seck n’a pas manqué de louer les qualités de « rigueur » et d’ « aptitude » qu’incarne la nouvelle Directrice générale de la police nationale. Ce qui fera dire au ministre de l’Intérieur que « ses capacités d’impulsion doivent faire d’elle un rassembleur », condition sine qua non pour atteindre les objectifs qui lui sont fixés, poursuit le principal locataire ce l’avenue de la République.
Ismaïla CAMARA
CONFERENCE DE PRESSE DU PORTE-PAROLE DU GOUVERNEMENT-« La solidarité gouvernementale » pour répondre aux attentes des populations , relève Abdou Latif Coulibaly
Le premier conseil des ministres sous l’ère Aminata Touré a permis au chef de l’Etat, Macky Sall, de remobiliser la nouvelle équipe gouvernementale autour de l’essentiel et de dégager les grands axes de travail sur lesquels le gouvernement doit s’appuyer pour mener à bien les missions qui lui sont assignées. C’est pourquoi, le ministre pour la promotion de la Bonne Gouvernance et porte-parole du gouvernement, Abdou Latif Coulibaly, a fait face à la presse pour passer au peigne fin l’économie des débats issus de la réunion hebdomadaire du gouvernement.
Les promesses sont nombreuses et leur matérialisation tarde à se concrétiser au regard de beaucoup de Sénégalais qui continuent de ruminer leur colère face à la flambée des denrées de premières nécessités et aux problèmes d’accès à l’emploi. Le président de la République veut
rectifier le tir en mettant en place une nouvelle méthode de travail qui va pouvoir accélérer le rythme des réformes annoncées ou en cours.
La principale priorité du président de la République demeure l’emploi des jeunes et des femmes, laisse entendre le ministre pour la promotion de la Bonne Gouvernance et porte-parole du gouvernement. Selon Abdou Latif Coulibaly, Macky Sall entend mettre en place des « mécanismes qui vont faciliter la création de revenu et d’emploi ». C’est ce qui explique l’instauration du Fonds de garantie des investissements prioritaires (FONGIP), le Fonds souverain d’investissements stratégiques (FONSIS) et de la Banque nationale pour le développement (BNDE) , soutient Abdou Latif Coulibaly. Reprenant les idées du chef de l’Etat, il soutient que le FONGIP et la BNDE sont deux structures qui ont pour mission de financer les PME sénégalaises confrontées à des problèmes d’accès au crédit.
Le social a aussi occupé une place prépondérante au cours des débats de ce premier conseil des ministres. Dans sa communication, le président Macky Sall a mis l’accent sur l’effectivité de la bourse familiale, souligne le porte-parole du gouvernement. Ce dernier ajoute que le chef de l’Etat veut « un gouvernement qui est plus proche des citoyens ». Pour ce faire, Macky Sall invite les membres composant le nouvel attelage gouvernemental à faire preuve de solidarité afin d’ « obtenir des résultats optimaux », annonce Abdou Latif Coulibaly. Lequel soutient que le président de la République souhaite que « la relance des activités et les transformations en cours se passent dans les délais raisonnables » pour ne pas décevoir les populations.
La communication du gouvernement, objet de toute sorte d’attaque, a été passée en revue par le chef de l’Etat lors de ce premier conseil des ministres. D’après le porte-parole du gouvernement, celle-ci va connaître des changements voire des innovations de taille pour une meilleure visibilité des actions du gouvernement. Ainsi donc , chaque ministère aura désormais son propre porte-parole pour « une meilleure disponibilité de l’information gouvernementale, de la communication publique » , note Abdou Latif Coulibaly.
Ismaïla CAMARA
ANNULATION DE LA NOMINATION D’ANTOINE FELIX DIOME A LA CREI-L’APR parle d’un triomphe du droit
Antoine Félix Diome n’est plus substitut du Procureur spécial près la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI). L’APR, le principal parti de la mouvance présidentielle, a réagi à cette décision de la Cour Suprême qui fait suite à une requête introduite par les avocats du Parti démocratique Sénégalais (PDS). Le député et président de la commission des lois à l’Assemblée Nationale, Me Djibril War, n’y trouve pas d’inconvénients. Selon lui, cela démontre « une fois de plus, si besoin en était, que la séparation des pouvoirs et l’indépendance du pouvoir judiciaire sont avérées. C’est le droit qui gagne. Je pense qu’il n’y a pas un gagnant ni un perdant dans cette affaire.» Et Djibril War de poursuivre : « en tant que citoyen et juriste, je salue l’indépendance de la justice et la séparation des
pouvoirs. »
Ismaïla CAMARA
RETOUR PROGRESSIF DE L’EAU-Nord-Foire, Ouest-Foire, Liberté VI Extension, Golf Sud et Guentaba toujours dans le pétrin
Des populations de plusieurs quartiers de Dakar et sa banlieue commencent à étancher leur soif depuis le week-end dernier. Et pour cause, l’eau du robinet coule à nouveau au grand bonheur de celles-ci qui étaient privées du liquide précieux il y a une quinzaine de jours.
Il n’empêche que l’eau revienne progressivement sur les quartiers de Nord-Foire, Ouest-Foire, Liberté VI, Guentaba et une partie de Golf Sud. Cela s’explique par le fait que « ces quartiers sont situés en hauteur et ont toujours connus des problèmes avant la pénurie », selon le directeur de la communication de la SDE, Cheikh Tidiane Fall. C’est pourquoi, « ces quartiers sont approvisionnés par des camions-citernes en attendant que la situation revienne à la normale sur tout le réseau », poursuit Cheikh Tidiane Fall.
Mais, ce retour progressif de l’eau ne sera qu’un vieux souvenir pour les populations de ces « quartiers élevés ». « Il y aura des améliorations dans ces zones durant le week-end », annonce le directeur de la communication de la SDE, Cheikh Tidiane Fall.
Ismaïla CAMARA
vendredi 1 novembre 2013
DPG-De l'ambiance à la place Soweto
Qui parlait d'une Assemblée de ...rupture. Le folkore s'est à nouveau invité dans la déclaration de politique générale de la première ministre, Aminata Touré. On est bien loin de la rupture tant prônée au début de la deuxième alternance démocratique au Sénégal. Et, c'est vraiment dommage.
jeudi 31 octobre 2013
DECENTRALISATION - Le Pr Ismaïla Madior Fall fait le plaidoyer de l'Acte 3 dans « Les Affaires de la Cité » (LAC)
La réforme de l’Acte 3 de la décentralisation n’en finit pas de défrayer
la chronique. D’autant que nombreux sont les élus et acteurs du domaine
qui ne s’y retrouvent pas. Et, ces derniers n’ont pas manqué de le faire
savoir au président du Comité chargé de la réforme de l’Acte 3 de la
décentralisation sur le plateau de l’émission mensuelle « Les Affaires
de la Cité » (LAC), présentée par Mamoudou Ibra Kane.
L’ancien ministre de la décentralisation sous Abdou Diouf, Souty
Touré, a d’emblée annoncé la couleur. Il n’y est pas allé par quatre
chemins pour dire son opposition à cette réforme de la décentralisation.
Pour lui, la méthode utilisée par les membres du Comité de pilotage va à
l’encontre des fondements d’une bonne politique de décentralisation
reposant essentiellement sur l’aspect territorial et sur celui
technique.
L’ancien maire de Tambacounda est d’avis qu’une bonne politique de
décentralisation doit faire la part belle aux activités économiques.
Celle-ci doit également prendre en compte les populations de base.
Lesquelles sont appelées à choisir leurs élus, ajoute Souty Touré. Il
n’empêche que ce dernier a vertement critiqué la « territorialisation »
telle que voulue par le Comité en charge de la réforme de l’Acte 3 de la
décentralisation. « Le regroupement des zones sur la base de la
« territorialisation » pose problème, selon Souty Touré. Car,
« ce mot « territorialisation » n’existe pas sur le dictionnaire »,
laisse-t-il entendre. Il est aussi loin d’être convaincu par la «
communalisation », qui est un point essentiel de la réforme en vue de
l’Acte 3 de la décentralisation.
Saisissant la balle au bond, le président du Conseil régional de
Kaffrine, Babacar Gaye, va faire dans la nuance avant d’abonder dans le
sens de son prédécesseur. « Je veux soutenir cette réforme, mais il y a
un problème. » Il fonde ses inquiétudes sur la forte présence de « l’Etat
jacobin » qui, selon lui, va faire disparaître « la gouvernance partagée »
entre l’Etat et les collectivités locales, d’une part et de l’autre,
entre les collectivités locales. Ce qui lui fait dire que « l’Etat jacobin »
doit laisser la place à la collectivité locale dans la gestion des services
décentralisés comme cela se passe en Allemagne, au Canada, en RDC, entre autres pays.
Prenant la parole, l’invité de « LAC », Pr Ismaïla Madior Fall, dit
être étonné du « non » exprimé, de prime abord, par l’ancien ministre
de la décentralisation, Souty Touré. Puisque le travail, qui doit mener à
la réforme de la décentralisation, n’a pas été encore entamé, souligne
Pr Ismaïla Madior Fall. Même s’il reconnaît qu’il subsiste un « réel
problème de communication ». D’après lui, cela s’explique par le fait
que les membres du Comité sont dans la phase de réflexion.
Toutefois, si
la « communication externe » est quasi existante au regard de l’évolution des travaux,
il n’en demeure pas moins que la « communication interne » fonctionne dans la mesure
où le « Comité se réunit chaque jeudi » pour faire le point, laisse entendre Pr Ismaïla
Madior Fall.
Loin s’en faut. Pr Ismaïla Madior Fall sait que la réforme ne va pas
intervenir avant les prochaines locales prévues au mois de mars 2014
pour un respect du calendrier républicain. S’il est conscient de ce
fait, il se soucie, tout de même, du contenu qui va accompagner cette
réforme. Laquelle fait déjà grincer beaucoup de dents.
Ismaïla CAMARA
NOUVEAU SLOGAN - « Macky, ton peuple a soif »
Le mouvement « y’en a
marre » avait débarqué avec ses tee-shirts aux couleurs noires. On
connaît la suite. Avec les émeutes de l’eau, la créativité refait
surface. Il en est né un nouveau slogan : « Macky : ton peuple a soif ».
Ces mots pour exprimer une colère liée à la pénurie d’eau qui a fini de
plonger les populations de la capitale et de sa banlieue dans le
désarroi le plus total.
Un tee-shirt bleu au message clair pour attirer l’attention du chef de l’Etat et de son gouvernement sur le malaise vécu par les habitants de la région de Dakar. Pourvu que le cri du cœur de ces nombreux citoyens puisse trouver une oreille attentive.
Ismaïla CAMARA


Un tee-shirt bleu au message clair pour attirer l’attention du chef de l’Etat et de son gouvernement sur le malaise vécu par les habitants de la région de Dakar. Pourvu que le cri du cœur de ces nombreux citoyens puisse trouver une oreille attentive.
Ismaïla CAMARA



NAUFRAGE A LAMPEDUSA- Pas de Sénégalais parmi les victimes
Aucun Sénégalais ne fait partie des 130 morts encore moins des rescapés de l’embarcation qui a échoué au large des côtes italiennes, plus précisément à Lampedusa.
Cette pirogue, qui a quitté les côtes libyennes ne compte pas pour le moment de Sénégalais. Nous avons tenté de joindre au téléphone le chef de la diplomatie Sénégalaise, Mankeur Ndiaye, mais il est aux abonnés absents. Toutefois, un membre du service de communication du ministère des Affaires étrangères promet de revenir plus en détails sur cette information.
Pour rappel, 151 migrants ont été jusque-là sauvés sur les 400 voire 500 passagers clandestins, qui avaient pris le large pour rejoindre le «Vieux continent». De sources onusiennes et italiennes, la plupart des migrants, qui avaient embarqué sur le bateau, proviennent de l’Erythrée et de la Libye.
Ismaïla CAMARA
PENURIE D’EAU-Les jeunes « aperistes » réclament la tête du DG de la SONES
C’est
une vérité de Lapalice. Les dakarois ont soif. Et leur calvaire dure
depuis plusieurs jours. Une situation qui n’est pas du goût de la
Convergence des jeunesses républicaines. Face à la presse, les camarades
du député Abdou Mbow exigent la démission sans conditions du Directeur
général de la SONES. « Nous demandons au gouvernement du Sénégal de
prendre des sanctions par rapport à la SONES en démettant le Directeur
général de ses fonctions », martèle le président de la Convergence des
jeunes républicains (COJER), Abdou Mbow.
La COJER qui qualifie d’ « inacceptable » la pénurie d’eau dont souffrent les populations de Dakar et de sa banlieue veut que le contrat qui lie l’Etat à la SDE soit rompu. « Nous demandons aussi la rupture de contrat avec le concessionnaire, la SDE, pour manquements graves. Parce qu’on s’est rendu compte que la SDE et la SONES ne disaient pas la vérité aux populations Sénégalaises », fulmine le patron des jeunes de l’APR. Ce dernier propose le remplacement de ces deux structures chargées de la gestion des eaux par des privées qui sont en mesure de pallier les manquements notés dans ce secteur de l’hydraulique.
Les jeunesses républicaines ont également tiré à boulets rouges sur les politiques qui font dans la récupération pour gagner la sympathie des populations « durement éprouvées ». Selon Abdou Mbow, le gouvernement sera « intraitable sur ce plan ». Car, le chef de l’Etat n’acceptera jamais que des «politiques en perte de vitesse tentent de déstabiliser le pays», dit-il.
Toutefois, la Convergence des jeunesses républicaines salue les initiatives déployées par le gouvernement pour abréger la souffrance des populations dakaroises. «Le gouvernement est à pied d’œuvre depuis que le problème a été signalé. On a vu la Première ministre qui est allée à Keur Momar Sarr pour constater elle-même la situation. Et dire au ministre de tutelle de tout faire pour régler le problème dans les plus brefs délais », souligne le président de la COJER, Abdou Mbow.
Par ailleurs, la COJER se dit solidaire des populations de Dakar et demande au gouvernement d’ouvrir une enquête afin de situer les responsabilités et de prendre des sanctions. Pour que pareille situation ne se reproduise.
Ismaïla CAMARA
La COJER qui qualifie d’ « inacceptable » la pénurie d’eau dont souffrent les populations de Dakar et de sa banlieue veut que le contrat qui lie l’Etat à la SDE soit rompu. « Nous demandons aussi la rupture de contrat avec le concessionnaire, la SDE, pour manquements graves. Parce qu’on s’est rendu compte que la SDE et la SONES ne disaient pas la vérité aux populations Sénégalaises », fulmine le patron des jeunes de l’APR. Ce dernier propose le remplacement de ces deux structures chargées de la gestion des eaux par des privées qui sont en mesure de pallier les manquements notés dans ce secteur de l’hydraulique.
Les jeunesses républicaines ont également tiré à boulets rouges sur les politiques qui font dans la récupération pour gagner la sympathie des populations « durement éprouvées ». Selon Abdou Mbow, le gouvernement sera « intraitable sur ce plan ». Car, le chef de l’Etat n’acceptera jamais que des «politiques en perte de vitesse tentent de déstabiliser le pays», dit-il.
Toutefois, la Convergence des jeunesses républicaines salue les initiatives déployées par le gouvernement pour abréger la souffrance des populations dakaroises. «Le gouvernement est à pied d’œuvre depuis que le problème a été signalé. On a vu la Première ministre qui est allée à Keur Momar Sarr pour constater elle-même la situation. Et dire au ministre de tutelle de tout faire pour régler le problème dans les plus brefs délais », souligne le président de la COJER, Abdou Mbow.
Par ailleurs, la COJER se dit solidaire des populations de Dakar et demande au gouvernement d’ouvrir une enquête afin de situer les responsabilités et de prendre des sanctions. Pour que pareille situation ne se reproduise.
Ismaïla CAMARA
INSTALLATION DU BUREAU DE L’ASSEMBLEE NATIONALE CE MATIN- Le vendredi des petites combines
Les tractations vont bon train à quelques heures de l’élection du nouveau bureau de l’Assemblée Nationale. La majorité peaufine la stratégie qu’elle compte adopter au palais présidentiel où les députés du groupe parlementaire « Benno Bokk Yaakaar » rencontrent depuis cet après-midi le chef de l’Etat, Macky Sall, par ailleurs, leader de l’APR.
Cette rencontre entre Macky Sall et les députés de la majorité intervient dans un contexte marqué par le départ des députés de Rewmi de la coalition « Benno Bokk Yaakaar » et de son groupe parlementaire par la même occasion. Loin s’en faut, le président de la République veut disposer d’une majorité confortable pour mener à bien les grands chantiers de son…quinquennat. C’est pourquoi, il veut ratisser large pour avoir des parlementaires « rewmistes » dans ses rangs.
D’ailleurs, deux d’entre eux ont décidé de rester dans « Benno Bokk Yaakaar », selon un proche de la majorité. Ces parlementaires seront certainement suivis par d’autres députés « rewmistes », annonce toujours la même source.
Qu’à cela ne tienne, les deux rewmistes membres du bureau de l’Assemblée Nationale en l’occurrence Thierno Bocoum, président de la Commission comptabilité et contrôle et Ndèye Maguette Dièye, secrétaire élue, connaissant d’avance le sort qui leur sera réservé à l’issue du vote du prochain bureau, commencent d’ores et déjà à faire leurs bagages.
Même si cela ne semble pas ébranler outre mesure le chargé de la communication du parti d’Idrissa Seck. Il reste convaincu que son départ du bureau de l’Assemblée Nationale n’aura aucune incidence sur son travail de député. « Je reste un député engagé pour défendre mon peuple. Ce qui va disparaître, ce sont les privilèges. Et, ce n’est pas le plus important. Le plus important, c’est d’être au service du peuple », assène-t-il.
Quant au groupe parlementaire des Libéraux et des Démocrates, il ne compte nullement élargir ses tentacules. Composé de douze députés, il pourra tout de même se contenter du seul poste qui lui revient de jure. Il s’agit de celui du président de groupe parlementaire, lequel a à sa tête Modou Diagne Fada. « Nous n’allons pas siéger avec des non inscrits encore moins avec des députés de Rewmi. Nous allons rester tel quel », renseigne Modou Diagne Fada.
Le seul inconnu reste le perchoir qu’occupe Moustapha Niass de l’AFP. Va-t-il maintenir son fauteuil de président de l’Assemblée Nationale? Difficile de répondre à cette question quand on sait qu’en politique rien n’est acquis d’avance. Mais une chose est sûre : l’issue de la rencontre entre le président Macky Sall et les députés de la majorité va forcément déterminer la physionomie du prochain bureau de l’Assemblée Nationale. Et, ce n’est qu’une question d’heure.
Ismaïla CAMARA
17EME SESSION DE LA CONFERENCE DES CHEFS D’ETAT ET DE GOUVERNEMENT DE L’UEMOA- Macky Sall se félicite du retour démocratique au Mali
L’UEMOA
a 19 ans d’existence. Cette maturité est à l’origine de la « solide
expérience » de l’UEMOA, souligne le président de la République, Macky
Sall.
Passé ce petit rappel, le chef de l’Etat Sénégalais n’a pas manqué de saluer le retour à la normalité et à l’ordre constitutionnel au Mali marqué par l’élection d’Ibrahima Boubacar Kéïta à la présidence de la République de ce pays. Restant dans cette dynamique, Macky Sall, a souhaité des lendemains plus cléments en Guinée-Bissau, un pays qui a traversé des soubresauts socio-politiques en 2012. D’après lui, la tenue prochaine d’élection dans ce pays limitrophe du Sénégal augure des lendemains meilleurs dans tous les huit pays de l’UEMOA.
En sa qualité de président des Comités de haut niveau sur le chantier paix et sécurité, Macky Sall, a, dans son allocution de bienvenue, rassuré ses homologues des autres pays en déclarant qu’il est prêt à faire le bilan de la mission qui lui a été assignée à la tête de cette instance décisionnelle de l’UEMOA.
Par la suite, il n’a pas manqué de magnifier le travail abattu par le président en exercice de l’UEMOA, par ailleurs président de la République du Togo, Faure Gnassingbé, qui n’a ménagé aucun effort pour bien s’acquitter de sa mission.
Seul bémol, la conférence a accusé un retard d’une heure de temps. Puisqu’elle a démarré à 12 heures au lieu de 11 heures.
Ismaïla CAMARA
Passé ce petit rappel, le chef de l’Etat Sénégalais n’a pas manqué de saluer le retour à la normalité et à l’ordre constitutionnel au Mali marqué par l’élection d’Ibrahima Boubacar Kéïta à la présidence de la République de ce pays. Restant dans cette dynamique, Macky Sall, a souhaité des lendemains plus cléments en Guinée-Bissau, un pays qui a traversé des soubresauts socio-politiques en 2012. D’après lui, la tenue prochaine d’élection dans ce pays limitrophe du Sénégal augure des lendemains meilleurs dans tous les huit pays de l’UEMOA.
En sa qualité de président des Comités de haut niveau sur le chantier paix et sécurité, Macky Sall, a, dans son allocution de bienvenue, rassuré ses homologues des autres pays en déclarant qu’il est prêt à faire le bilan de la mission qui lui a été assignée à la tête de cette instance décisionnelle de l’UEMOA.
Par la suite, il n’a pas manqué de magnifier le travail abattu par le président en exercice de l’UEMOA, par ailleurs président de la République du Togo, Faure Gnassingbé, qui n’a ménagé aucun effort pour bien s’acquitter de sa mission.
Seul bémol, la conférence a accusé un retard d’une heure de temps. Puisqu’elle a démarré à 12 heures au lieu de 11 heures.
Ismaïla CAMARA
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